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Retour vers le futur

Publié le 15/03/2013

3 artistes de différentes générations présentent des oeuvres poétiques, puissantes et visuelles.

- Supportive, 7 écrans de 4 mètres par 4 constitués de cristaux liquides alternativement chauffés et refroidis accompagnés de différents documents qui éclairent sur le contexte de l'art-autodestructif et auto-créatif.

- Amoy / Xiamen, collection unique au monde de statuettes chinoise et des installations d'oeuvres et d'objets recyclés.

- Laps, des installations très diverses qui créées un ensemble complexe de signes, de symboles, de motifs...

Des trois artistes actuel­le­ment expo­sés au musée d’Art contem­po­rain de Lyon*, on retien­dra essen­tiel­le­ment le travail de Huang Yong Ping au 2e niveau. Cet artiste français né en Chine inter­roge la notion de muta­tion et de perma­nence, d’an­cien et d’ac­tuel. Cons­ti­tuée d’œuvres monu­men­tales dont on ne sait pas au premier regard si elles sont récentes ou pas, l’ex­po­si­tion Amoy/Xiamen (ancien et nouveau nom d’une cité portuaire) s’amuse à brouiller les pistes. L’ins­tal­la­tion Reptiles, consti­tuée de jour­naux réduits à l’état de papier mâché, symbo­lise les nouvelles du monde qui se salissent et se figent. Couché face à la recons­ti­tu­tion d’un maga­sin d’objets votifs, un éléphant, accom­pa­gné d’un chien, offre une méta­phore de la vie et de la mort. Plus loin, ce sont cinq vautours natu­ra­li­sés qui dévorent les intes­tins d’un boud­dha de bois. Superbe, la collec­tion de statues appar­te­nant au musée des Confluences fait face aux statuettes desti­nées aux touristes. Un mélange des genres et des époques plutôt inté­res­sant. 

*Au 1er niveau, Latifa Echa­khch livre une succes­sion d’ins­tal­la­tions mini­ma­listes et froides qui laissent le visi­teur à la porte de son univers. Plongé dans l’obs­cu­rité, le 3e niveau accueille  des docu­ments en anglais sur l’art auto-destruc­tif et auto-créa­tif de Gustav Metz­ger, ainsi que sa plus grande instal­la­tion lumi­neuse : Suppor­tive. Compo­sée de 7 écrans géants dont les cris­taux liquides réagissent de manière aléa­toire au chaud et au froid, l’œuvre forme une boucle de 17 minutes.

Blan­dine Dauvi­laire

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Blaise Adilon

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