Premiers pas sur la dune actionne chez le spec­ta­teur la grande machine à rêver. En une succes­sion de tableaux sans paroles dignes d’un peintre surréa­liste, Alain Moreau ques­tionne notre rapport au réel et au fantasmé. Un chou vert croise un pois­son rouge… Un paquet-cadeau part à la déri­ve… Un nuage court dans le ciel derrière son papa… Au milieu de ces objets mani­pu­lés avec élégance, un petit homme tente de trou­ver sa place. Déli­ca­te­ment ciselé par la compa­gnie du Tof Théâtre, ce voyage s’adresse aux tout-petits accom­pa­gnés de leurs parents.  

Blan­dine Dauvi­laire