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Festi­val des 7 collines : soirée d’ou­ver­ture

Publié le 03/07/2013

Deux concerts en plein air de Richard Bona, chants traditionnels bantous, bossa, pop occidentale, afro beat, funk et de Cheick Tidiane Seck, musicien et chanteur malien, véritable virtuose des claviers.

 

Déca­pant et de qualité, le festi­val des 7 Collines, à Saint-Étienne, est l’un des rendez-vous les plus réjouis­sants de l’été. Focus sur la program­ma­tion pluri­dis­ci­pli­naire avec son direc­teur Jean-Philippe Miran­don.

Quelle est l’iden­tité des 7 Collines, festi­val à la fois grand public et réso­lu­ment auda­cieux ?

Le festi­val fait la part belle au cirque, à la danse et à la perfor­mance, avec une ouver­ture sur l’in­ter­na­tio­nal et une volonté de montrer des créa­tions récentes. Nous souhai­tons faire des propo­si­tions origi­nales et qui ont un attrait immé­diat pour le grand public. Ce qui suppose pour nous un travail de recherche, parfois, hors des circuits habi­tuels.

Quelle est la place du jeune public dans votre program­ma­tion ? 

La quasi-tota­lité des spec­tacles s’adresse à un public fami­lial à partir de 7 ans. Nous propo­sons aussi des tarifs abor­dables de 8 à 12 euros (sauf concerts). 

De nombreux spec­tacles nous invitent à vivre des sensa­tions inédi­tes…

C’est un axe impor­tant pour nous de bous­cu­ler les repères des spec­ta­teurs autour du spec­tacle vivant. C’est la raison pour laquelle nous sommes très heureux de faire décou­vrir la compa­gnie austra­lienne de cirque Casus. Leur univers qui emprunte à la danse pousse les limites de la compo­si­tion acro­ba­tique. On les voit même marcher sur des œufs ! C’est d’une grande subti­lité, entre force et fragi­lité. Les Finlan­dais Race Horse Company devraient égale­ment surprendre le public avec leur spec­tacle qui met en scène trois mauvais garçons dans un garage. La narra­tion est tenue, les numé­ros sont spec­ta­cu­laires et c’est très beau plas­tique­ment. Je vous invite aussi à voir le Collec­tif AOC, qui a cette capa­cité inouïe à inves­tir des espaces urbains et à détour­ner des façades d’im­meubles. Enfin, après son succès l’an passé, nous n’avons pas résisté à faire reve­nir Inex­tré­miste, avec son nouveau spec­tacle plein de rebon­dis­se­ments. 

La poésie et la quête de sens seront-elles aussi au rendez-vous cette année ?

Nous accueille­rons l’in­con­tour­nable jongleur Jérôme Thomas avec sa dernière créa­tion, où il s’em­pare d’objets du quoti­dien : louches, sacs plas­tique, cannes. La poésie et l’émer­veille­ment ont toujours été les moteurs de son travail. Le P’tit Cirk présen­tera aussi une créa­tion tout en finesse et pleine de tendresse sur le thème de la trans­mis­sion entre géné­ra­tions. Dans ce registre de la quête de sens, il faut aussi saluer le travail de la compa­gnie MPTA sur les forces inté­rieures qui nous animent.

Pour quelles raisons jouez-vous sur la multi­pli­cité des lieux ?

Saint-Étienne est notre point d’an­crage, avec des spec­tacles en salles et dans des lieux à l’iden­tité forte tels que la Cité du design ou le musée de la Mine. Mais nous souhai­tons faire rayon­ner plus large­ment le festi­val. D’autres villes sont ainsi parte­naires : Firminy (sur le site Le Corbu­sier) ou Saint-Priest-en-Jarez (au musée d’Art moderne). Il sera d’ailleurs possible au public de conju­guer visites de musées et spec­tacles.

Aude Spil­mont

 

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