Pendant plus de 15 ans, un chat bleu au gros nez rouge a été martyrisé à la télévision par trois cafards intraitables. Les voici désormais au cinéma, dans une histoire en quatre phases.
Le film commence à la préhistoire, lorsque Oggy, le chat, chargé de surveiller le feu de sa tribu, ne peut empêcher les cafards de l’éteindre. Il doit donc partir à la quête d’une nouvelle flamme. On le retrouve au Moyen Âge, cherchant, cette fois, une femme, puis à Londres, lors du passage à l’an 1900, et enfin en héros d’un Star Wars un peu spécial.
À chaque fois, le principe est le même : les cafards sont les empêcheurs de tourner en rond, voire les méchants d’une histoire menée à un rythme d’enfer dans la plus pure tradition du cartoon à l’américaine. C’est-à-dire qu’il n’y a pas de paroles, seulement des bruitages et des gags visuels qui se succèdent à toute allure. Comme dans Tom et Jerry ou un dessin animé de Tex Avery.
C’est très bien sur un format court, épuisant quand on dépasse les trois quarts du programme et presque ennuyeux à la toute fin. Du coup, si on regarde avec intérêt leur guerre du feu, on se lasse franchement du principe dans l’histoire londonienne, à peine rattrapée par la virgule Star Wars à la fin. Dommage !