Un avion s’écrase au cœur de l’Amazonie. Le petit singe capucin d’un cirque, détenu dans une cage, survit. Il parvient même à s’échapper et s’enfuit dans la forêt. Il lui faudra alors apprendre à survivre dans l’univers naturel qui est normalement le sien, mais dont il ne connaît ni me maîtrise rien. Réussira-t-il à trouver sa place au sein de cette planète verte ?
Réalisé par l’équipe de la Planète blanche, documentaire qui racontait une année en Arctique, Amazonia est un pari audacieux mais qui n’est que partiellement relevé.
Filmé en relief, dans des décors naturels et sans trucages, ce docu-fiction est une véritable immersion au sein de cette forêt. On plonge littéralement dans un univers touffu, plein de dangers et d’espèces d’animaux et de plantes incroyables. Les images sont à couper le souffle, d’autant plus quand on voit le film en 3D.
Le parti pris de raconter une fiction à partir de ce petit singe, sans aucune parole ni voix off, juste par les images, semble pour le coup complètement artificiel. Sans doute aurait-il mieux valu faire un documentaire simple, explicatif, donc plus pédagogique, pour qu’on ne s’y ennuie pas.