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Peindre l’his­toire : cheva­liers, rois et reines

Publié le 09/09/2014

Mettre en scène le Moyen Âge, en imaginant un scénario, des costumes et des décors, à travers un personnage historique.

 

 

Plus qu’une expo­si­tion, c’est un livre d’his­toire géant que le musée des Beaux-Arts nous invite à feuille­ter avec “ L’In­ven­tion du passé, histoires de cœur et d’épée en Europe, 1802–1850 ”. 

En 230 tableaux, dessins et sculp­tures, le parcours montre comment les artistes du XIXe siècle ont repré­senté le Moyen Âge, la Renais­sance et le XVIIe siècle. Ces images d’un passé souvent réin­venté par les peintres ont nourri l’ima­gi­naire collec­tif. Elles racontent les amours des rois et des reines, le terrible destin de célèbres héros comme Jeanne d’Arc ou Marie Stuart. Ces toiles de toute beauté sont autant de petites histoires qui brûlent d’être racon­tées et à partir desquelles chacun peut broder.

Pour ne pas rendre la visite en famille indi­geste, nous vous conseillons de privi­lé­gier une poignée d’œuvres et de profi­ter du livret-jeu gratuit conçu pour les plus jeunes.

Dans les premières salles, les enfants découvrent la pein­ture dite « de trou­ba­dour », qui fit le succès de Fleury Richard, artiste lyon­nais formé dans l’ate­lier de David. Le soin apporté aux vête­ments, aux détails, aux lumières confère une ambiance toute parti­cu­lière. Les détec­tives en herbe obser­ve­ront atten­ti­ve­ment François 1er aux côtés de sa sœur Margue­rite de Navarre, et tente­ront de le retrou­ver dans d’autres tableaux de l’ex­po­si­tion.

Le Tour­noi immor­ta­lisé par Pierre Révoil rappelle la bravoure avec laquelle le cheva­lier Du Gues­clin triom­pha de ses adver­saires, bravant par la même occa­sion l’in­ter­dic­tion de son père. Après une petite section dédiée à Ingres et ses merveilles, vient le temps des toiles magis­trales de Paul Dela­roche. Les Enfants d’Édouard donnèrent lieu à de multiples repro­duc­tions que l’on retrouve à l’étage.

Privi­lé­giant la couleur et le plai­sir de peindre, Eugène Dela­croix et Richard Parkes Boning­ton livrent leur version roman­tique du Moyen Âge. 

La grande salle fait la part belle au « genre histo­rique » décliné dans de grands formats spec­ta­cu­laires. Le parcours s’achève sur l’ou­ver­ture euro­péenne et la diffu­sion des modèles français à l’étran­ger.

Dense et formi­da­ble­ment docu­men­tée, cette expo­si­tion qui a néces­sité trois ans de prépa­ra­tion ouvre des hori­zons insoupçon­nés. Elle est pour les enfants un terrain de jeu visuel privi­lé­gié, à condi­tion de leur donner quelques clefs de lecture. 

Blan­dine Dauvi­laire

 

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