Et voilà le nouveau Disney de Noël. Dix mois après La Princesse et la Grenouille, c’est un conte de Grimm qui a les honneurs des fêtes de fin d’année et de la 3D. Raiponce, nom d’une fleur magique, est aussi celui d’une jeune fille kidnappée bébé par une sorcière et prisonnière d’une tour isolée pendant des années. Car Raiponce détient en sa blonde et longue chevelure, un don exceptionnel. Le jour de ses 18 ans, la belle décide de s’enfuir pour découvrir le monde. Un jeune brigand charmant, tombé dans sa tour par le plus grand des hasards, va l’aider dans son entreprise. Mais aura-t-elle le cran de supporter la vérité sur son existence si longtemps cachée ?
Avec cette adaptation d’un conte traditionnel et cet étonnant destin de princesse, Disney renoue avec la tradition (très marquée dans l’aspect visuel), mais en lui donnant un sérieux coup de modernité. Comme Tiana en janvier, c’est l’héroïne elle-même qui prend en main son destin, avec audace et détermination. Elle devient maîtresse d’une aventure riche en rebondissements, pleine d’humour et de tendresse. Raiponce est sans doute moins original que La Princesse et la Grenouille, mais tout aussi enthousiasmant.
Véronique Le Bris.
Critique parue dans Grains de Sel n°62 Décembre-janvier 2010 /2011