La musique est composée en relation avec les œuvres d’Avril, dans un lien de correspondance plutôt que d’illustration : on y entend des mélodies imaginaires, des collages rythmiques et les fruits acoustiques d’un travail sur l’épaisseur de la matière sonore instrumentale comme répondant à la palpitation des tableaux. Le travail vidéographique s’attache à présenter quelques-unes des pièces les plus emblématiques de l’œuvre du peintre et l’extraordinaire vitalité de son art. Les images fournissent la matière narrative du spectacle et offrent au public la possibilité d’un « dialogue » décalé avec l’artiste, présent par petites « touches » poétiques et amusées !