Envisagée comme un cabinet de curiosités, l’exposition invoque le motif des boîtes noires, allant des premières chambres noires aux écrans d’ordinateur en passant par toutes les boîtes qui cherchent à projeter, retenir ou modifier la lumière pour représenter le monde. Elle aborde l’émergence des notions d’objectivité et de subjectivité, définissant des codes visuels opposés au sein de l’imagerie artistique et scientifique, mais qui tendent aujourd’hui à se rapprocher. Le visiteur est ainsi amené à s’interroger sur le statut des oeuvres qu’il contemple: objet d’art ou objet de science ?