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Le postimpressionnisme et Rhône-Alpes (1886-1914)
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Le postim­pres­sion­nisme et Rhône-Alpes (1886–1914)

Publié le 02/02/2016

61 artistes, peintres et sculpteurs sont réunit autour de 150 oeuvres qui permettent d'esquisser une partie de l'histoire du mouvement, notamment au regard des scènes parisiennes et lyonnaises de l'époque.

La nouvelle expo­si­tion du musée Paul-Dini est une petite merveille. Consa­crée au Postim­pres­sion­nisme et Rhône-Alpes (1886–1914), elle met en lumière le foison­ne­ment artis­tique qui succéda au mouve­ment impres­sion­niste et présente des tableaux jamais vus aupa­ra­vant.

La visite commence par des portraits saisis dans l’in­ti­mité fami­liale, comme les femmes endor­mies de Jean Puy. Très vite, la fraî­cheur et la force des couleurs qui vibrent sur les toiles incitent le visi­teur à s’ap­pro­cher. Les touches poin­tillistes s’animent, accen­tuant la poésie et la sensua­lité des sujets abor­dés. Les natures mortes débordent d’une vie nouvelle en mélan­geant sans complexe les fleurs, les fruits et les objets.

Sans rupture, les néo-impres­sion­nistes s’éman­cipent de leurs aînés. Leurs paysages offrent une autre vision de l’es­pace, plus mysté­rieuse, plus onirique aussi, comme la maison rose qu’A­drien Bas dissi­mule sous un rideau de végé­ta­tion. Félix Vallot­ton nous incite à emprun­ter ses chemins de campagne, et quand la nuit tombe, la lune éclaire d’un bleu hypno­tique l’étang d’Al­phonse Osbert. Heureu­se­ment, la fée élec­tri­cité répand ses halos dans les habi­ta­tions et perce par les fenêtres d’Henri le Sida­ner.

Révé­la­tions de cette expo­si­tion, les tableaux de Léon Pour­tau conjuguent une palette subtile, des compo­si­tions étour­dis­santes et une maîtrise virtuose de la lumière. Tandis que les bateaux-lavoirs de Fernand Lambert semblent tout proches, Le Château des papes brille sous les pinceaux de Paul Signac.

Consa­crée à l’Ar­ca­die, la salle centrale s’offre une orgie de couleurs, les peintres subliment le réel en réin­ven­tant la nature de manière inat­ten­due. Des peupliers bleus d’Eu­gène Brouillard au nu alan­gui de Jacque­line Marval, ces édens suscitent le bonheur des visi­teurs. Un accro­chage excep­tion­nel. 

Blan­dine Dauvi­laire

Le postimpressionnisme et Rhône-Alpes (1886-1914)
Paul Signac

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