Du conte satirique de Jonathan Swift, Jack Black, héros et producteur du film, n’a gardé que la différence de taille. Celle du géant Gulliver qu’il incarne, et qui lui permet de s’imposer dans le monde des Lilliputiens. Car, en revanche, dans la vie réelle, cet ado perpétuel n’arrive pas à s’assumer. Il erre comme homme de main au service courrier d’un journal, incapable de la moindre ambition professionnelle ou sentimentale. C’est probablement un drame de notre société actuelle, mais pas sûr que ce message s’adresse aux enfants, encore moins avec le niveau de vulgarité atteint ici.
Véronique Le Bris.