Galadriel (Gilly) Hopkins est ce qu’on appelle une enfant difficile. Il faut dire qu’elle n’a pas eu beaucoup de chance jusqu’ici. Abandonnée par sa mère quand elle était bébé, elle est depuis passée de famille d’accueil en famille d’accueil, ce qui lui a forgé le caractère.
Le film commence quand elle débarque chez Maime Trotter, qui accueille déjà le petit W.E. Là, tout lui semble terne : la maison est mal rangée et mal nettoyée, le garçonnet l’énerve, la trop gentille Trotter aussi. À l’école, ce n’est pas mieux. Son institutrice est intraitable et sa seule « amie », trop collante. Alors, Gilly écrit à sa mère pour que celle-ci vienne la chercher.
Ce sont les fils de Katherine Paterson, l’auteur de la saga à succès des Gilly, qui ont adapté cette histoire en décidant de prendre leur temps pour ne pas être déçus.
Le film sur cette enfant qui finit par trouver un foyer accueillant et plein d’amour est vraiment touchant. Pas du tout drôle, alors que l’affiche, les photos et la bouderie de l’actrice principale laissent croire à une comédie.
Outre l’histoire, bien menée et pas mièvre, les acteurs sont épatants. À côté de Kathy Bates, de Glenn Close ou de Julia Stiles, la jeune québécoise Sophie Nélisse fait preuve de charisme et d’une variété de jeu impressionnante. Une belle découverte donc.