Burton est toujours un événement. Encore plus lorsqu’il adapte un conte connu de tous, puisque l’on sait d’avance qu’il va l’assaisonner à sa sauce de cinéaste loufoque et le tremper dans son univers si particulier.
Quasiment rien n’a filtré de ce nouvel opus burtonien, que Grains de Sel n’a pas encore pu voir. On sait toutefois qu’Alice a 19 ans, qu’elle retourne dans le monde qu’elle avait découvert enfant et qu’elle y retrouve ses anciens amis. Mais elle a perdu son assurance et son courage, et ses compagnons ne la reconnaissent pas tout à fait. Surtout, le pays n’est plus celui des merveilles, mais un monde dirigé d’une main de fer par une terrible Reine rouge, qu’Alice va s’évertuer à détrôner.
Si l’intrigue s’annonce savoureuse, la mise en scène et surtout l’univers de Burton seront intrigants. Les rares images ont montré des décors et des personnages colorés (plus proches de Charlie et la Chocolaterie que des Noces funèbres). Fidèles parmi les fidèles, Johnny Depp en chapelier fou et Helena Bohnam Carter en Reine rouge sont au rendez-vous, ouvrant la voie à de nouvelles venues : Anne Hathaway, qui joue la Reine blanche, et une jeune inconnue, Mia Wasikowska, Alice. À découvrir, si possible, en 3D.
Véronique Le Bris.
Critique parue dans Grains de Sel n°55, mars 2010.