Différent ou complémentaire ? Voilà la question abordée par ce programme de 7 courts-métrages sans paroles, datant de 1960 à 2011.
Quatre d’entre eux parlent d’animaux. Des éléphants rayés sont rejetés par leur troupeau ; un chien a réussi à attraper sa queue, qui devient de plus en plus autonome ; une éléphante trouve sa trompe et ses oreilles trop grandes et se les fait réduire ; enfin, un chien est habité par un chat et ni l’un ni l’autre ne peuvent se faire des amis. À chaque fois, les techniques d’animation sont différentes et créatives : une simple feuille de papier Canson crayonnée pour le chien et sa queue, de très beaux papiers découpés et colorés pour les éléphants rayés, la ville de Paris dessinée en pop aplati pour le chien/chat…
Les trois autres films sont plus abstraits. Le premier raconte, dans un dessin au trait minimaliste, l’histoire d’un jeune fantôme qui a peur de tout. Celui de L’École des ronds et des carrés, avec un graphisme très géométrique, parle de l’intégration d’un octogone violet dans une classe de figures bleues et rouges.
Notre préféré reste celui du gentil squelette qui s’échappe de son cercueil pour découvrir la grande ville moderne, le tout avec des bruitages exceptionnels, des dessins aux couleurs chaleureuses et un joli trait d’humour.