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Regard sur la scène artis­tique lyon­naise au XXe siècle

Publié le 06/07/2016

Un nouvel accrochage de la section moderne et contemporaine du musée axé sur la scène artistique lyonnaise au XXe siècle, de Pierre Combet-Descombes jusqu’à la génération qui émerge dans les années 1980.

En lieu et place des prin­ci­pales œuvres de sa collec­tion d’art moderne, actuel­le­ment expo­sées au Mexique, le musée des Beaux-Arts rend hommage à la scène artis­tique lyon­naise du XXe siècle. Une belle idée.

Présenté de manière chro­no­lo­gique, cet accro­chage consti­tué de 166 œuvres (issues du fonds du musée ou emprun­tées au musée Paul-Dini de Ville­franche, au musée d’Art contem­po­rain de Lyon, au FRAC Rhône-Alpes, sans oublier les prêts de collec­tion­neurs) nous offre une prome­nade nez au vent dans le jardin de l’art. Non seule­ment les œuvres sélec­tion­nées par Sylvie Ramond (direc­trice du musée) et Patrice Béghain (ancien adjoint à la culture de la ville) balaient les diffé­rents thèmes et tech­niques chers à nos artistes au siècle dernier, mais elles créent souvent la surprise.

Ainsi, dans la première salle, le trip­tyque réaliste de Léonie Humbert-Vignot, évoquant une dure réalité sociale, tranche avec la douce scène fami­liale immor­ta­li­sée par Étienne Morillon. Face aux nus de Combet-Descombes, une grande toile d’ins­pi­ra­tion symbo­liste, L’Ap­proche de la tempête-Les furies, inat­ten­due sous les pinceaux d’Eu­gène Brouillard, inquiète autant qu’elle fascine. Au charme des paysages de Batail ou Pelloux et des natures mortes d’Adrien Bas succède la décou­verte du Cirque lumi­neux de Zelman Otcha­kowski. Char­mant.

Puis Robert Pernin nous entraîne dans son univers surréa­liste. Une petite gale­rie de portraits fait coha­bi­ter tableaux et sculp­tures, tandis qu’en 1963, Philippe Dereux crée des compo­si­tions à partir d’éplu­chures et de gouache. Les années passent, un vent de liberté souffle de plus en plus fort sur les sujets et les palettes. Les couleurs vibrent avec inso­lence.

Les années 80 sont syno­nymes d’opu­lence : Auba­nel, Pouillet, Giorda se déploient sur grand format. Kacem Noua livre une acry­lique hypno­tique. Les toiles débordent d’ima­gi­na­tion et de vita­lité. Tout semble possible.

Au terme de ce voyage dans le temps qui ravive la mémoire des grands et aiguise l’ap­pé­tit des plus jeunes, on se prend à rêver d’un deuxième volet, pour appro­fon­dir notre connais­sance et notre amour des artistes lyon­nais. 

Blan­dine Dauvi­laire

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