Il y a six ans, Tim Burton avait réalisé sa version d’Alice au pays des merveilles, en donnant un look singulier et burtonien aux personnages et aux décors. Un succès que près de 4,5 millions de spectateurs étaient allés voir !
Ce n’est plus Burton qui est aux commandes de cette suite (il reste producteur) mais James Bobin, qui respecte scrupuleusement l’univers de son prédécesseur. Le casting est le même : Johnny Depp, Helena Bonham-Carter et Mia Wasikowska dans le rôle de la jeune fille.
Ce second film est une adaptation très libre des écrits que Lewis Carroll a laissés après Alice, des épisodes bizarres à partir desquels une scénariste a bâti une histoire originale avec les mêmes personnages.
Alice s’est, une fois de plus, égarée dans le temps. Elle rencontre le maître chapelier, triste parce qu’il a perdu sa famille. Mais la retrouver, comme la mémoire qui lui a échappé, sera une lutte sans merci contre le maître du temps. Ou plutôt contre ceux qui ont usurpé son pouvoir.
Les couleurs archi-saturées, les décors surchargés et le jeu outrancier des acteurs piquent franchement les yeux. Et comme l’histoire est très fabriquée, artificielle, cette suite perd le charme de la découverte du premier épisode, sans apporter ni surprise ni renouveau. Que du déjà vu, donc.
Véronique Le Bris