Au Sri Lanka, des macaques à toque, espiègles et agiles, ont envahi les ruines d’une cité abandonnée.
Ces singes, très étudiés par les chercheurs, ont comme caractéristique de vivre selon une organisation sociale sophistiquée et à la hiérarchie stricte.
Au sommet, un mâle dominant règne sur plusieurs favorites qui ont assuré sa descendance. Cette élite restreinte est très privilégiée : elle jouit de la meilleure nourriture, sans la trouver elle-même, est assistée d’une ribambelle de nourrices pour s’occuper des petits, etc.
À l’inverse, les basses castes n’ont droit qu’aux restes et n’ont pas de moyens de s’élever dans l’échelle sociale. À vrai dire, il en existe un, dont va bénéficier Maya, après en avoir pas mal bavé.
Pour leur troisième collaboration, les réalisateurs Alastair Fothergill et Mark Linfield ont suivi la ligne défendue par Disneynature : raconter une histoire sur une espèce animale définie à partir d’un individu identifié, baptisé ici Maya. Tout le récit est bâti sur les drames et les bonheurs qu’elle traverse pour enfin accéder à une sérénité méritée.
C’est malin, puisque le spectateur est vraiment tenu en haleine, mais répétitif quand il a déjà vu les épisodes précédents. En revanche, la qualité des images est irréprochable et la plongée au cœur de la vie de l’espèce, exceptionnelle.