En 2013, nous avions fait la connaissance de Petit Corbeau, un jeune oiseau dynamique et espiègle, qui vivait entouré de tout un tas d’amis dans une forêt.
Le revoilà, plus farceur que jamais, et toujours porteur d’une chaussette rayée rouge et blanche. Cette fois, il est au volant d’un bolide qu’il a lui-même construit et s’enivre de vitesse. Il ne fait que s’amuser, tandis que tout le village amasse des réserves pour l’hiver. Pire, par gourmandise et maladresse, il détruit tout le stock.
Comment Petit Corbeau, accusé de ne penser qu’à lui, va-t-il pouvoir se racheter ? En gagnant une course de voitures, pardi ! Mais, dans cette compétition, il va vite s’apercevoir que tous les coups sont permis et que ce n’est pas forcément d’aller vite qui compte le plus.
Ce deuxième épisode est nettement plus réussi que le premier. Si le dessin, aux couleurs très contrastées, reste le même, l’histoire est menée tambour battant, sans baisse de rythme. Cette trépidante poursuite est aussi l’occasion d’une morale classique, à savoir qu’on n’est jamais si bon que dans les domaines qui nous plaisent vraiment et que l’amitié vaut bien plus cher que la réussite.