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Ma vie de courgette
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Ma vie de cour­gette

Publié le 03/11/2016

Courgette n’a rien d’un légume, c’est un vaillant petit garçon. Il croit qu’il est seul au monde quand il perd sa mère. Mais c’est sans compter sur les rencontres qu’il va faire dans sa nouvelle vie au foyer pour enfants. Simon, Ahmed, Jujube, Alice et Béatrice : ils ont tous leurs histoires et elles sont aussi dures qu’ils sont tendres. Et puis il y a cette fille, Camille. Quand on a 10 ans, avoir une bande de copains, tomber amoureux, il y en a des choses à découvrir et à apprendre. Et pourquoi pas même, être heureux.

Le parcours incroyable de ce film suscite déjà la curio­sité. Pour son premier long métrage, le réali­sa­teur Claude Barras a choisi d’adap­ter un roman diffi­cile plutôt à desti­na­tion des adoles­cents, Auto­bio­gra­phie d’une cour­gette de Gilles Paris et d’en confier le scéna­rio à Céline Sciamma (Tomboy). Elle n’a pas cher­ché à édul­co­rer l’his­toire mais a réussi à l’adap­ter à un jeune public (à partir de 9 ans). Un pari très culotté mais salué par les nombreuses récom­penses pres­ti­gieuses reçues à la Quin­zaine des réali­sa­teurs à Cannes, aux Festi­vals d’An­necy ou encore d’An­gou­lême. 

Icare, le héros de l’his­toire, surnommé Cour­gette, n’a pas une enfance heureuse. Il vit seul avec sa mère qui a de sérieux problèmes de bois­son. Celle-ci finit par avoir un grave acci­dent qui lui coûte la vie et Cour­gette se retrouve à l’or­phe­li­nat. Là-bas, les premiers temps sont diffi­ciles mais l’am­biance s’al­lège quand arrive la belle et effron­tée Camille. Tous les pension­naires ont une histoire fami­liale très lourde à porter, mais ensemble, ils vont réus­sir à trou­ver goût à la vie. 

Le sujet de la maltrai­tance des enfants est ici central, mieux vaut par consé­quent prépa­rer les enfants à ce qu’ils vont voir. Et cela, même s’il est aussi ques­tion de rési­lience dans ce conte assez court, réalisé avec tact et déli­ca­tesse. 

Les person­nages sont dessi­nés avec une certaine outrance : ils ont tous des têtes énormes et des yeux immenses. Une absence de réalisme assu­mée pour éviter toute iden­ti­fi­ca­tion et qui ne prive pas chaque plan d’une très grande émotion et sensi­bi­lité. 

Véro­nique Le Bris


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