À la croisée des arts, Phia Ménard a imaginé un ballet aérien d’une délicatesse et d’une poésie inouïes. Sur une petite scène entourée de souffleries, une artiste construit des marionnettes en sacs plastique auxquels les vents donnent vie. Emportés dans les airs sur la musique de Debussy, ces êtres fragiles composent une danse qui ne tient qu’à un souffle. De rafales en tourbillons, l’imagination décolle et le spectateur est touché en plein cœur. Ce petit chef-d’œuvre nous remplit de bonheur.
Blandine Dauvilaire