Le Guide
des sorties et loisirs des familles
dans la métropole de Lyon

Corps rebelles

Publié le 01/03/2017

Parcours conçu autour de quatre dispositifs multimédias immersifs, qui retracent 100 ans d'histoire de la danse contemporaine et qui croisent les disciplines, les époques et les zones géographiques. Prolonger l’expérience par l’atelier de danse participatif «Danser Joe », animé par des chorégraphes et danseurs professionnels. Séances toutes les 30 min de 14h à 18h. Jusqu'à 21h le jeudi (interruption de 18h30 à 19h30).

Proche de l’ins­tal­la­tion d’art contem­po­rain, l’ex­po­si­tion Corps rebelles qui se déploie au musée des Confluences, retrace l’his­toire de la danse contem­po­raine au XXe siècle. Un parcours savant mais acces­sible, consti­tué prin­ci­pa­le­ment de vidéos, qui inté­res­sera les enfants déjà initiés et les ados curieux. Munis d’un casque audio, les visi­teurs évoluent au milieu d’îlots théma­tiques sous une lumière tami­sée.

Le parcours est d’au­tant plus immer­sif que les images en mouve­ment sont proje­tées sur des écrans géants qui forment des trip­tyques enve­lop­pants. Il suffit de s’ap­pro­cher pour être happé par les gestes et le commen­taire d’un artiste, puis de s’écar­ter pour passer à autre chose. Cette circu­la­tion en toute liberté incite les plus jeunes à pico­rer selon leur sensi­bi­lité au gré des six sections traver­sées.

En écou­tant Louise Leca­va­lier, choré­graphe star des années 80, ils prennent la mesure du travail engagé pour pratiquer la « danse virtuose ». La « danse vulné­rable » incar­née par Raimund Hoghe au corps déformé par une bosse, invite à dépas­ser les appa­rences ; tandis que Raphaëlle Delau­nay, danseuse à l’opéra de Paris, nous parle de la « danse d’ailleurs » et du réper­toire venu d’Afrique. Mais la danse est aussi « poli­tique » comme le souligne Daniel Léveillé qui s’in­ter­roge sur le corps dans la société. D’autres, comme le joyeux duo formé par Ceci­lia Bengo­lea et François Chai­gnaud, aiment entre­mê­ler « danse savante et popu­laire ». Pour sa part, le choré­graphe lyon­nais Mourad Merzouki réin­vente sans cesse le hip-hop et lui fait quit­ter la rue pour monter sur scène. L’ex­po­si­tion rend aussi hommage au chef-d’oeuvre de Nijinski, Le Sacre du prin­temps, créé en 1913, en diffu­sant simul­ta­né­ment huit versions de cette oeuvre culte.

En complé­ment de la visite, le musée propose un atelier parti­ci­pa­tif aux enfants dès 10 ans et aux adultes. Après avoir enfilé un long imper­méable, des chaus­sures et un chapeau, les appren­tis danseurs, guidés par une voix-off, sont invi­tés à repro­duire un extrait de la choré­gra­phie du spec­tacle Joe de Jean-Pierre Perreault. Une expé­rience ludique qui permet de se glis­ser dans la peau d’un artiste.

Blan­dine Dauvi­laire

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