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des sorties et loisirs des familles
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Les enfants ont une curiosité naturelle pour les phénomènes célestes
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Mission impacts !

Publié le 01/03/2017

Découvrir la provenance des cratères et reproduire ce phénomène.

 

Le plané­ta­rium de Vaulx-en-Velin rouvre ses portes le 9 octobre avec de nouveaux espaces et acti­vi­tés pour être encore plus près des étoiles. Embarque­ment avec Simon Meyer, direc­teur du plané­ta­rium. 

 

Pourquoi un plané­ta­rium nouvelle version ?

L’objec­tif est de répondre aux attentes du public et au succès de cette struc­ture cultu­relle, dont le rayon­ne­ment dépasse large­ment l’ag­glo­mé­ra­tion lyon­naise. Ces dernières années, en complé­ment de la salle de spec­tacles, nous avons déjà déve­loppé d’autres propo­si­tions évène­men­tielles. Aujourd’­hui, le plané­ta­rium va nous permettre d’ac­cueillir 2 expo­si­tions tempo­raires par an. À partir de janvier, nous présen­te­rons égale­ment, sur 900 m2, une grande expo­si­tion perma­nente sur l’his­toire de l’uni­vers. Nous avons travaillé avec des muséo­graphes et des scéno­graphes sur un dispo­si­tif origi­nal et inter­ac­tif. 

L’uni­vers est doté d’un fort pouvoir attrac­tif sur les enfants. Quelle place accor­dez-vous au jeune public ? 

Nous sommes très fiers d’ac­cueillir des familles, qui repré­sentent plus de 80 % de notre public. Les enfants ont une curio­sité natu­relle pour les phéno­mènes célestes et les grandes ques­tions origi­nelles, qu’il faut alimen­ter. La curio­sité est d’ailleurs à la source de la science. Nos dispo­si­tifs sont conçus pour répondre aux ques­tion­ne­ments scien­ti­fiques des petits et des plus grands, sans oublier la part de rêve et d’ima­gi­naire dont l’uni­vers est aussi le symbole. Pour mettre le cosmos à portée de mains des enfants, nous avons égale­ment déve­loppé des ateliers et stages pour fabriquer une fusée ou apprendre à recon­naître les météo­rites. 

La salle immer­sive reste le centre de gravité du nouvel équi­pe­ment. Quelle expé­rience nous propose-t-elle ?

Sous le dôme, les spec­ta­teurs s’ins­tallent dans des fauteuils incli­nables pour une plon­gée dans l’es­pace. Deux nouveaux très beaux films sont à l’af­fiche. Les Climats extrême du système solaire (à partir de 8 ans) nous fait visi­ter les planètes du système solaire. Pour les 4/7 ans, le conte animé Le Chas­seur dans le ciel offre une belle intro­duc­tion au monde des constel­la­tions. 

Des artistes sont aussi mis à contri­bu­tion au plané­ta­rium…

L’émo­tion­nel et la poésie sont des portes d’en­trée vers l’uni­vers complé­men­taire de l’ap­proche scien­ti­fique. Les artistes et les scien­ti­fiques ont en commun de nous amener vers des mondes insoupçon­nés. Cette rentrée, nous présen­tons une expo­si­tion tempo­raire éton­nante d’Adrien Mondot et Claire Bardainne. À travers un dispo­si­tif immer­sif, ces deux artistes inter­rogent nos sensa­tions et brouillent nos repères dans l’es­pace. En apesan­teur, les astro­nautes aussi perdent cette notion du haut et du bas. 

Avec les satel­lites en orbite, jamais l’es­pace n’a autant fait partie de notre quoti­dien. Vous semble-t-il donc essen­tiel de déve­lop­per notre culture spatiale afin de mieux cerner les enjeux de l’es­pace ? 

Vous avez raison, aujourd’­hui nous baignons dans une culture scien­ti­fique et tech­nique sans toute­fois en mesu­rer les enjeux. Pour vous donner un exemple,  aujourd’­hui, les GPS fonc­tionnent sur une tech­no­lo­gie améri­caine. Pour garan­tir notre indé­pen­dance, l’Eu­rope va bien­tôt lancer son propre système de géolo­ca­li­sa­tion par satel­lite. On voit bien que l’es­pace recouvre des enjeux de société multiples. Le rôle du plané­ta­rium est de parti­ci­per à cet éveil des connais­sances. Nous avons d’ailleurs souhaité que des média­teurs scien­ti­fiques soient présents dans tous les espaces pour répondre aux inter­ro­ga­tions du public sur l’as­tro­no­mie, l’in­fi­ni­ment petit et l’in­fi­ni­ment grand. Trop de lieux cultu­rels négligent l’ap­port humain. C’est d’abord à travers l’hu­main que se fait la trans­mis­sion du savoir. 

Propos recueillis par Aude Spil­mont.

 

Les enfants ont une curiosité naturelle pour les phénomènes célestes
Climats extrèmes DR

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