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L’en­vers du décor

Publié le 21/03/2017

L’occasion d’approcher les marionnettes et les décors du film d'animation Ma vie de Courgette, de voir des reconstitutions en situation de tournage, des processus montrant les différentes étapes de fabrication des marionnettes (sculptures, moules de fabrication, ébauches de peinture,...), des making-off, des planches, des story-boards, des documents préparatoires.

Ma Vie de Cour­gette n’est pas seule­ment un film d’ani­ma­tion, c’est aussi une expo­si­tion… qui vaut vrai­ment le détour. Le musée Minia­ture et Cinéma, situé dans le Vieux-Lyon, rue Saint-Jean, propose à tous les publics de décou­vrir à la fois les décors du film mais aussi les coulisses de son tour­nage. C’est encore tout essouf­flé et émer­veillé de notre voyage à travers les nombreux univers du musée Minia­ture et Cinéma, de Fantas­tique Mr Fox à Stuart Little en faisant un petit détour par le monde merveilleux des Grem­lins, que l’on arrive au dernier étage du musée dans l’antre des tout nouveaux rési­dents de l’éta­blis­se­ment.

Le très attendu Ma Vie de Cour­gette, un film d’ani­ma­tion en stop-motion, produit à Villeur­banne a connu un très large succès dans tous les festi­vals où il est passé, depuis Cannes jusqu’à Angou­lême. Pour pour­suivre l’ex­pé­rience, le musée consacre une vaste salle à L’en­vers du décor et permet aux visi­teurs de décou­vrir Cour­gette en personne, rien que ça, et tous ses minis copains avec qui il a tourné. Quelques pas, seule­ment, à l’in­té­rieur de la salle sont suffi­sants pour saisir l’am­pleur du travail réalisé par les équipes du réali­sa­teur Claude Barras. D’en­trée, nous sommes plon­gés dans l’im­men­sité de l’uni­vers de Cour­gette alors que l’on déam­bule devant les décors, minia­tures ou gran­deur nature. Rien n’a été laissé au hasard lors de l’ins­tal­la­tion. La lumière est la même que celle utili­sée lors du tour­nage et chaque scène recons­ti­tuée permet de voir diffé­rents aspects de la vie de Cour­gette.

Les 35 marion­nettes sont touchantes de réalisme et l’on a du mal à réali­ser que ce sont les mêmes minia­tures qui ont servi à la créa­tion du film. Pour vrai­ment s’en rendre compte, de petits écrans accom­pagnent chacun des neuf décors, et diffusent le passage du film corres­pon­dant. On se promène dans l’expo comme un enfant, ouvrant à chaque fois de grands yeux face aux prouesses réali­sées pour animer ces petits person­nages. Les plans de la fabri­ca­tion des marion­nettes, ébauches, proto­types, arma­tures, moules et les story-boards sont là pour nous rame­ner à la réalité et nous expliquer le proces­sus qui a permis la créa­tion de Ma vie de Cour­gette.

Si le film est un peu trop dur pour les jeunes enfants, l’ex­po­si­tion elle, rencon­trera sans doute un franc succès auprès des plus petits car la dureté de l’his­toire est ici évacuée pour lais­ser place à la poésie des ambiances, des couleurs et à la magie de l’ani­ma­tion. Les dessous de Ma Vie de Cour­gette, c’est aussi, pour les adultes, la décou­verte d’un travail de longue haleine incroyable et l’in­vi­ta­tion à un véri­table voyage à travers la concep­tion d’un film en stop-motion.

Hadrien James

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