Il y a une dizaine d’années, Woody, Buzz et leurs amis faisaient leurs adieux à leur propriétaire, Andy, qui partait à l’université, pour débuter une nouvelle vie aux côtés de la jeune Bonnie. Ce dénouement, doux et terriblement poignant, clôturait parfaitement une trilogie très aboutie. Pourtant, certains décideurs de Pixar ont mis en chantier une nouvelle suite, pensant qu’il y avait encore beaucoup à inventer autour de ces personnages si populaires. À la fin juin sortira donc le quatrième volet de Toy Story, avec une certaine pression sur les épaules de ses auteurs.
Si l’attente est considérable, les créateurs profitent d’atouts indéniables pour poursuivre l’aventure. D’un point de vue technique, plus d’une décennie après son prédécesseur, on peut augurer que les animateurs ont su tirer profit des nouveaux outils à leur disposition tout en conservant l’identité visuelle de la saga l’un des enjeux majeurs de ce chapitre 4. Au niveau narratif, les scénaristes s’offrent de nouvelles perspectives. En refermant la page Andy, ils redistribuent les cartes et explorent de nouveaux pans de l’enfance. Ainsi, Woody et sa bande devront aider leur nouvelle propriétaire, Bonnie, à l’approche d’une étape charnière pour elle: son entrée à l’école.
Guetté de près par un public particulièrement attaché à ses héros, Toy Story 4 doit relever le challenge de la suite attendue au tournant. Première source de réconfort, les déclarations récentes de Tom Hanks et Tim Allen (les voix de Woody et Buzz dans la version US) qui se montrent enthousiastes quant au potentiel émouvant de cet opus. Les fans seront-ils aussi séduits ? Verdict le 26 juin prochain*.
*Critique dans notre prochain numéro.
Par Thomas Périllon