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IKATEE : La garde-robe cousue main

Publié le 13/06/2021

Comment Ikatee a-t-elle pu échap­per à nos radars ? Cette marque lyon­naise de patrons de couture pour enfants et femmes a pour­tant vu le jour il y a cinq ans, sous la houlette de Stépha­nie Gode­froy, qui avec ses ravis­sants modèles aux fini­tions soignées, ne cesse de conqué­rir de nouvelles adeptes du DIY.

Jeter un œil sur le compte Insta­gram d’Ika­tee suffit à convaincre celle qui ne sait pas même coudre un ourlet, de se lancer en ache­tant l’un des patrons propo­sés sur le site de la jolie marque lyon­naise. « Ce nom, Ikatee, vient du mot ikat, qui désigne ces motifs de tissus d’Asie où Stépha­nie Gode­froy, créa­trice de la marque, a beau­coup voyagé  », raconte Amélie Croi­zat en charge du déve­lop­pe­ment commer­cial, au sein de leurs vastes et superbes bureaux, tout en pierres appa­rentes, situés sur les quais de Saône. Après avoir long­temps créé des collec­tions de vête­ments pour enfants, Stépha­nie Gode­froy, qui a toujours cousu pour les siens, a souhaité sortir de cette produc­tion indus­trielle pour s’orien­ter vers la confec­tion de patrons pensés au départ pour les bébés et enfants. Elle s’en­toure de plusieurs membres de sa famille. Mais aussi de jeunes talents, comme Camille Laurent, arri­vée en stage il y a quatre ans et qui après avoir parti­cipé à la créa­tion du best­sel­ler de la marque – Grand’ourse, adorable petite veste four­rée à capuche ornée d’oreilles de lapin – n’est jamais repar­tie. Avec Stépha­nie, elles composent des panneaux d’ins­pi­ra­tion… dont elles ne semblent pour­tant pas manquer. Dans leurs créa­tions, « il y a le côté mode, bien sûr, mais aussi le côté pratique qu’il ne faut surtout pas oublier  », souligne Camille. On trouve donc, parmi les 80 patrons dispo­nibles, de craquantes petites robes, blouses, salo­pettes, barbo­teuses, mais aussi des leggings, pyja­mas et bodies indis­pen­sables au quoti­dien des tout-petits des deux sexes, même si les ventes restent domi­nantes côté filles. En outre, Ikatee a eu deux très bonnes idées. D’abord, elle a décliné ses modèles en version femme (du 32 au 52), haute­ment dési­rable aussi. Ce vestiaire pensé en duo mère (ou grand-mère) / enfant cartonne, car il surfe sur les tendances du moment tout en restant intem­po­rel. Ensuite, un modèle est très souvent assorti de plusieurs options sur le même patron : on pourra ainsi choi­sir de coudre une blouse avec des manches courtes ou longues, une enco­lure carrée ou ronde, une inser­tion de dentelle ou un passe­poil.

Taille et fini­tions ne font pas un pli


Mais tout cela ne serait encore rien sans les points forts d’Ika­tee : des modèles bien taillés, des fini­tions méti­cu­leuses et une démarche péda­go­gique. La grada­tion opérée par Camille et Stépha­nie est capi­tale : « On part d’une taille de base pour bâtir un proto­type, que l’on fait ensuite essayer à l’en­fant. Parfois, on a des surprises, car ce qui peut rendre très bien à plat, ne sera pas idéal une fois porté. Quand le proto­type est validé, on crée les tailles plus petites et plus grandes. C’est un vrai travail de géomé­trie !  » Pour les femmes, c’est plus complexe… et périlleux, sur- tout avec les grandes tailles qu’I­ka­tee veut déve­lop­per : « La propor­tion­na­lité s’ar­rête à un moment  », note Amélie Croi­zat qui pointe l’enjeu que cela repré­sente pour la marque : « Une cliente qui va ache­ter un patron, du tissu et du maté­riel, et passer du temps à coudre, sera forte­ment déçue et proba­ble­ment mécon­tente si le modèle se révèle au final mal taillé.  » Il en va de même des fini­tions. Enfin, pour toucher les débu­tantes, Ikatee fait œuvre de péda­go­gie. À la concep­tion du patron, Stépha­nie et Camille réflé­chissent à propo­ser les tech­niques qui seront les plus acces­sibles à toutes, avec des expli­ca­tions en pas à pas, détaillées et illus­trées. Et au moment de la réali­sa­tion, la cliente va pouvoir consul­ter gratui­te­ment des tuto­riels de couture en vidéo sur le site de la marque.

Cerise sur la bouton­nière : Ikatee vend aussi en ligne de sublimes tissus bio ou Oeko­tex, dont certains sont dessi­nés en interne, comme cette irré­sis­tible gamme pour maillots de bain. « Le choix du tissu est tech­nique  », alerte Amélie. C’est pourquoi, à l’achat d’un patron, est préco­ni­sée l’uti­li­sa­tion de tel ou tel tissu, et de tel maté­riel de merce­rie. « Il n’y a que les ferme­tures Éclair que nous ne vendons pas !  » Car Ikatee a égale­ment autoé­dité un livre, À la maison, qui réunit une série de vête­ments basiques et douillets, parfaits pour cocoo­ner… ou confi­ner. Déci­dé­ment, cette marque a toujours une couture d’avance.

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ikatee.fr

Tarifs : pochette patron solo 16€, duo mère / fille 25€ ; versions télé­char­geables en PDF solo 10€, duo 15€ ; tissus unis, impri­més, rayés, en relief… à partir de 14€ le mètre ; maille lycra maillot de bain 24€ le mètre ; livre À la maison à partir de 18€ la version ebook.

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