Après Bilbao, Rotterdam et Bruxelles, c’est à Lyon que l’exposition Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps, fait parler d’elle depuis son installation en février à la Sucrière.
Des œuvres de nationalités diverses et variées
Une quarantaine d’œuvres d’artistes de toutes nationalités offre une plongée dans l’hyperréalisme, courant qui imite les formes et textures du corps pour tenter de « recréer la présence humaine ». Si les moulages en plâtre, silicone ou résine peints font des adeptes, certains peuvent être mal à l’aise face à ces troublantes répliques qui nous mettent face à notre propre humanité crue.
Qu’en est-il pour les enfants ?
Les quelques nus ne changent pas trop de ceux des statues grecques antiques, mais un nouveau-né géant au milieu de la salle 4 peut surprendre, de même que le chapitre 5 sur les « Réalités difformes » peut troubler. Mais la surprise va crescendo et d’autres œuvres poétiques ou intrigantes méritent le coup d’œil. Et après tout, l’art n’a-t-il pas vocation à bousculer un peu ?
Infos pratiques
Hyperréalisme. Ceci n’est pas un corps, jusqu’au lundi 6 juin à la Sucrière, 49–50 quai Rambaud, Lyon 2e.
Du mardi au vendredi de 10h à 17h; week-ends et vacances scolaires de 10h à 18h. Tarifs : de 9 à 15 €, gratuit pour les – 6 ans.
Réservation de son créneau de visite et billetterie sur hyperrealismartexpo.com
Article rédigé par Clarisse Bioud et Louise Reymond • Photo d’ouverture : Sam Jinks, Woman and Child © DR