Les super-algo­rithmes ont-ils rendu obso­lète cet art du trucage qu’on appelle magie? Face aux super-pouvoirs des intel­li­gences arti­fi­cielles, le menta­liste Thierry Collet s’in­ter­roge sur l’ave­nir de son métier. Que faire : abdiquer ou pacti­ser ? Il choi­sit une troi­sième voie : faire de la magie avec ces nouvelles tech­no­lo­gies pour mieux dévoi­ler leur « truc ». Voilà le magi­cien dans le rôle d’un confé­ren­cier qui se livre à un tas d’expé­riences parti­ci­pa­tives avec le public où doubles numé­riques, capteurs connec­tés et appli­ca­tions de smart­phone font la démons­tra­tion d’une fron­tière poreuse entre magique et numé­rique. À l’heure où les intel­li­gences arti­fi­cielles commencent à penser à la place des humains, le pres­ti­di­gi­ta­teur Thierry Collet propose un spec­tacle de magie contem­po­raine à mi-chemin entre le menta­lisme, l’ex­pé­rience scien­ti­fique et la réflexion philo­so­phique.


Que du bonheur (avec vos capteurs). Dès 12 ans. Du mardi 21 au vendredi 24 mars à 20h, le samedi 25 mars à 19h. Durée 1h. Théâtre de La Renais­sance, 7 rue Orsel, Oullins. Tél. 04 72 39 74 91. thea­tre­la­re­nais­sance.com.

Article rédigé par Louise Reymond • Photo d’ou­ver­ture © Simon Gosse­lin