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cinq alpagas dans un enclos
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Un élevage d’al­pa­gas à visi­ter dans la Loire

Mis à jour le 16/02/2024

Dans la campagne de la Loire, Carole Cize­ron élève une ving­taine d’al­pa­gas dans sa ferme bapti­sée La Ferme de Kalmia à Cottance. Avec une simpli­cité rafraî­chis­sante, elle accueille les visi­teurs pour parta­ger sa passion pour ces drôles d’ani­maux et faire décou­vrir le travail de la laine lors de visites sur réser­va­tion.

Au bout de la route du Chêne qui chemine long­temps à travers les verts vallons de la Loire se trouve la Ferme de Kalmia. La maîtresse des lieux se nomme pour­tant Carole. Éleveuse d’al­pa­gas depuis 2012, elle a installé, il y a cinq ans, sa petite famille et sa ving­taine d’ani­maux dans ce bout de campagne. Une jolie cour inté­rieure, une terrasse sous les glycines, de petites écuries…

Dans ce petit chez elle, elle travaille la laine et reçoit le public lors de visites pour parta­ger sa passion alpaga. Fille de la Loire, son accueil sans céré­mo­nie met tout de suite à l’aise. Elle reçoit tout le monde, sans limite d’âge : scolaires, parti­cu­liers, personnes en fauteuil roulant. À condi­tion d’avoir réservé !

une femme pose un baiser sur le museau de l'alpaga
Câlin entre Carole Cize­ron et l’un de ses alpa­gas © DR

Déjeu­ner sur l’herbe parmi les alpa­gas, dans la Loire

Pour les petits ou les personnes en fauteuil, Carole fait venir les alpa­gas dans la cour. Mais le reste du temps, à moins d’être malades, ils sont au pré. Direc­tion les pâtu­rages donc! À deux pas, les jeunes et les femelles vivent ensemble, à l’écart des mâles. En marchant vers leur enclos, on est amusé et ravi d’aper­ce­voir la tête flocon­neuse des camé­li­dés qui attendent, curieux, derrière le portillon. Il y a là Lili, Gara­gna, Gallina et les autres. Deux espèces d’al­pa­gas, suri et huacaya, qui déam­bulent, l’al­lure à la fois
gracieuse et comique. Pour leur plus grand plai­sir, Carole fait entrer les visi­teurs pour obser­ver les animaux de plus près. Le câlin n’est pas garanti, mais il est possible de les nour­rir et ainsi d’ap­pro­cher les plus calmes.

un alpaga blanc et un autre noir
Duo d’al­pa­gas black and white © DR

On peut aussi déjeu­ner sur l’herbe au milieu des alpa­gas. Ici, « on reste le temps qu’il faut, c’est un peu folklo« , décrit Carole qui aime lais­ser la visite se faire en fonc­tion des envies de chacun·e et de l’hu­meur des alpa­gas. Elle dépend aussi des périodes de mise bas, de saillie et de sevra­ge… Pour voir les animaux dans leur bouf­fante toison, mèches dans les yeux, il faudra passer avant la tonte annuelle du mois de mai; pour décou­vrir les bébés alpa­gas, appe­lés crias, ce sera après la saison des nais­sances en été.

Laine d’al­paga, douce comme un cria

Ceux qui le veulent pour­ront emprun­ter le chemin de terre pour aller voir les dix mâles qui coha­bitent avec un lama. Les visites se font en une ou deux heures, ou bien à la jour­née avec anima­tions à la clé pour les groupes d’en­fants. Après avoir observé les alpa­gas, retour à la ferme pour décou­vrir la trans­for­ma­tion de la laine via des petits jeux. Carole déplie des tables et propose un atelier pour confec­tion­ner un pompon en laine, adapte les acti­vi­tés à l’âge des petits. Les adultes décou­vri­ront des produits en laine d’al­paga confec­tion­nés par l’éle­veuse : semelles en feutrine, bonnets extra­doux, mais aussi des pelotes qu’on achète non par couleur, mais au nom de l’ani­mal dont elles proviennent.

Les échan­tillons de laine colo­rée de la Ferme de Kalmia © DR

D’autres anima­tions au sortir de la Ferme de Kalmia

Une char­mante échap­pée, qu’il faudra obli­ga­toi­re­ment réser­ver. Carole ouvre en effet les visites à partir d’un petit nombre d’ins­crits: une famille suffit à ouvrir un créneau. Mais pour venir le week-end, il faudra être au moins huit – dix dans l’idéal. En vacances scolaires en revanche, elle accueille avec plai­sir une famille le samedi. Des portes ouvertes le dernier week-end d’avril, lors de l’évé­ne­ment De ferme en ferme, permet­tront de visi­ter l’éle­vage en accès libre de 10h à 18h, parmi d’autres fermes de la région. Et pourquoi pas, pour­suivre la visite au Musée du tissage et de la soie­rie, à Bussières où l’on tissait non pas la laine d’al­pa­gas, mais la soie après la révolte des Canuts.


Ferme de Kalmia, conseillée dès 3 ans. 88 chemin de Vérine, Cottance. Tél. 06 76 25 28 26 ou lafer­me­de­kal­mia@g­mail.com
Tarifs : 4€/ enfant, 6€/ adulte, gratuit – 1 an, dégres­sif à partir de 10 pers.
Musée du tissage et de la soie­rie, 125 place Vaucan­son, Bussières. Tél. 04 77 27 33 95.
Ouvert du 1er avril au 30 octobre, les same­dis et dimanches de 15h à 18h.


cinq alpagas dans un enclos
© La Ferme de Kalmia

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