La recette facile de Stépha­nie Iguna: tarte aux asperges et feta

Aux beaux jours, l’en­vie de fraî­cheur pointe son nez dans nos assiettes. Ça tombe bien : Stépha­nie Iguna passe par là avec une recette à base d’or­ni­tho­gales, qu’on appelle aussi asperges des bois ou asper­gettes. Plus douces en goût que les asperges clas­siques, elles passe­ront peut-être mieux sous le palais des enfants. Qui, de toute façon, ne manque­ront pas de s’ex­ta­sier sur le décor cham­pêtre de cette tarte de saison.

Les ingré­dients pour une bonne tarte aux asperges

Pour 4 à 6 personnes
Pour la pâte

• 200 g de farine
• 1 œuf
• 125 g de beurre
• 60 g de parme­san
• 3 cuillères à soupe d’eau glacée

Pour la garni­ture

• 20 cl de crème
• 200 g de feta
• 4 œufs
• 1 botte d’or­ni­tho­gales
• Sel et poivre
• 10 g de beurre (facul­ta­tif)

La recette facile de Stépha­nie Iguna

Prépa­ra­tion : 1 heure
Cuis­son : 40 minutes

Dispo­sez la farine en fontaine sur le plan de travail. Ajou­tez le parme­san, le beurre mou coupé en morceaux et une pincée de sel. Sablez du bout des doigts. Ajou­tez le jaune d’œuf et malaxez jusqu’à son incor­po­ra­tion. Ajou­tez un peu d’eau si néces­saire. Étalez la pâte entre deux feuilles de papier sulfu­risé et placez au frais pendant 1 heure. Dispo­sez la pâte sur votre moule préa­la­ble­ment beurré et fariné, piquez puis faites cuire 15 minutes à 180 °C. Réser­vez.

Faites cuire les orni­tho­gales quelques minutes dans l’eau bouillante salée et plon­gez-les dans un sala­dier d’eau bien froide pour arrê­ter la cuis­son et conser­ver leur couleur. Égout­tez. Dans un sala­dier, mélan­gez les œufs, la crème liquide, les deux tiers de la feta émiet­tée. Salez et poivrez. Répar­tis­sez trois quarts des orni­tho­gales sur la pâte. Versez la prépa­ra­tion à base d’œufs. Enfour­nez 25 minutes envi­ron. À la sortie du four, déco­rez du reste d’or­ni­tho­gales préa­la­ble­ment poêlées avec une noisette de beurre. Ajou­tez le reste de salade émiet­tée.

Le coup de coeur de Stépha­nie Iguna

« Quelle planète lais­se­rons-nous à nos enfants, mais aussi quels enfants lais­se­rons-nous à la planète ?  » C’est pour répondre à la deuxième partie de la fameuse ques­tion posée par Pierre Rabhi que s’est formé le collec­tif Nos Dehors, à l’ini­tia­tive d’Alexan­dra Zivy, rejointe par des ensei­gnants, des éduca­teurs, des profes­sion­nels de la commu­ni­ca­tion non violente, des cuisi­niers… Pour aider les enfants à prépa­rer le monde de demain, il propose d’ac­com­pa­gner des crèches, des écoles primaires et toute struc­ture œuvrant dans l’uni­vers de l’en­fance, dans l’écri­ture d’un projet péda­go­gique qui s’ap­puie­rait sur la recon­nexion à la nature, le savoir-être et l’édu­ca­tion à l’ali­men­ta­tion durable. Une approche sensible qui permet aux enfants de gran­dir plus serei­ne­ment, dans le respect d’eux-mêmes, des autres et du vivant.

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Par Clarisse Bioud et Stépha­nie Iguna. Photo d’ou­ver­ture © DR

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