Durant les trois jours de Quais du Polar, Lyon et ses proches environs se transforment en scène de crime géante sur laquelle des passionnés de littérature noire se pressent pour rencontrer des auteurs du monde entier, lors de dédicaces, conférences, projections de films policiers…
Pour sa 14e édition, le festival a notamment choisi de passer au peigne fin le polar italien et d’évoquer l’avenir de la paix et des droits humains, à travers le centenaire de la Première Guerre mondiale et les 50 ans de Mai 68.
Si l’on peut savourer sa passion pour le noir en solo, Quais du Polar s’adresse de plus en plus aux familles, avec toujours ses espaces jeunesse (livres, jeux de société, enquête du magazine Georges ) du Palais de la Bourse et de l’Hôtel de Ville, et des activités chaque année renouvelées. Outre l’incontournable grande enquête dans la ville, « Vengeance Toscane », à faire en famille et dont le départ se fera au CHRD, on conseillera ainsi aux enfants les plus grands (dès 12 ans) la Murder Party de Lugdunum (musée gallo-romain) au cours de laquelle ils tenteront d’élucider un mystérieux assassinat.
À ne pas manquer également, les rendez-vous cinématographiques et musicaux du festival : la projection en avantpremière à l’Institut Lumière du Secret de la pyramide , adaptation de Conan Doyle sur la jeunesse de Sherlock Holmes et les ciné-concerts de Qui veut la peau de Roger Rabbit au Marché Gare et Fantômas à la Comédie Odéon. Et enfin, à l’auditorium de Lyon, le spectacle Putain de Guerre !
Le Dernier assaut , un plaidoyer contre la guerre, accessible dès 9 ans, chanté par Dominique Grange et illustré par des images des bandes dessinées de Jacques Tardi qui sera également présent. Décidément, le noir va très bien à Lyon.
Par Clarisse Bioud et Caroline Sicard