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Oxygénation culturelle

Publié le 17/04/2013

Soixante-dix sculptures, peintures, œuvres graphiques et photographies pour découvrir une approche précise et didactique de la démarche de l'artiste.

 

Toute sa vie, Alberto Giacometti (1901-1966) s’est attaché à représenter la figure humaine à travers des sculptures qui conservent encore aujourd’hui une part de mystère. Le musée de Grenoble fut le premier à acquérir, en 1952, une œuvre d’après-guerre de l’artiste : La Cage.

C’est autour de cette pièce essentielle que le musée, en collaboration avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti, a décidé d’organiser cette exposition exceptionnelle. Rythmé par onze thèmes, le parcours met en valeur soixante-dix sculptures, peintures, œuvres graphiques, photographies qui dialoguent habilement et interpellent les enfants. Ils sont  étonnés par la simplicité apparente des formes, le bronze “ pétri ” comme une terre fraîchement modelée, les différences d’échelles qui rendent les œuvres si vibrantes…

Faisant écho à la période surréaliste, la sculpture Le Nez leur rappelle forcément Pinocchio. La pointe du nez qui sort de l’espace de la cage où le visage est suspendu, révèle toute l’importance du vide dans le travail de l’artiste. Sentiment de liberté accru par une muséographie très épurée.

Parmi les premières variations autour de La Cage, le dessin au crayon de couleur de Deux nus debout dans des cadres a gardé la fraîcheur de l’enfance. À coté, la Femme debout (1949) peinte à l’huile dans un camaïeu de gris se dresse sur d’interminables jambes. 

Voilà enfin La Cage, ou plutôt les cages puisque deux versions sont présentées dans la même salle, abritant chacune un nu féminin debout et un buste masculin. Fascinantes de force et de fragilité, elles synthétisent le vocabulaire et la quête de Giacometti.

Les sculptures suivantes alternent toutes les tailles. Depuis de petites figurines évoquant des divinités veillant sur le monde, jusqu’à La Grande Tête mince (1954) qui mêle la chevelure de l’artiste aux traits de son frère Diego, en passant par deux œuvres monumentales. Observées de profil, les dernières Femme debout offrent une perspective étonnante.

La visite s’achève par l’histoire de la restauration de La Cage qui donne à voir le travail minutieux des restaurateurs. 

Une exposition évènement qui nous fait entrer dans l’univers singulier de l’artiste et (re)découvrir l’un des plus beaux musées de la région.

Blandine Dauvilaire

 

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