Dans une ville sans nom, William Wonka (Timothée Chalamet), inventeur et magicien de la fève de cacao, débarque avec l’absolue conviction d’ouvrir une chocolaterie. Équipé de son manteau bordeaux et d’un « chapeau plein de rêves« , il devient vite une cible parfaite pour des personnages peu recommandables.
Parmi eux Mme Scrubbit, une aubergiste macabre qui aime le travail forcé presque autant qu’elle déteste se brosser les dents ; et Bleacher son complice farfelu à la tête de rapetou. En plus d’être kidnappé par les deux loustics, Wonka doit faire face à trois magnats locaux du chocolat qui, mécontents de la concurrence, usent de leur monopole pour soudoyer le chef de la police gourmand.
Un Wonka moins dément mais plus touchant
Course poursuite en ville, infiltration au zoo pour traire une girafe et braquage chocolaté, Paul King nous embarque dans une aventure loufoque à mi-chemin entre le Grand Budapest Hotel et The Greatest Showman. Dans le pur style de son Paddington, il propose une version de Wonka moins démente et surtout plus émouvante que les précédentes adaptations de Roald Dahl.
Finalement, même si la voix de Timothée Chalamet sonne aussi magiquement amélioré que les confiseries de son personnage, on se laisse facilement emporter par cette fable décalée. Car elle nous rappelle que le chocolat, comme toutes les bonnes choses de la vie, est encore meilleur quand il est partagé.
Wonka de Paul King (1h57) avec Timothée Chalamet, Calah Lane, Keegan-Michael Key… Sortie le 13 décembre. A partir de 7 ans
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