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Festival des 7 collines : Petit Mal
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Festival des 7 collines : Petit Mal

Publié le 09/07/2013

Trois mauvais garçons tuent l'ennui en shootant dans des pneus, en s'adonnant au breakdance, trampoline, mât chinois, aux acrobaties.

 

Décapant et de qualité, le festival des 7 Collines, à Saint-Étienne, est l’un des rendez-vous les plus réjouissants de l’été. Focus sur la programmation pluridisciplinaire avec son directeur Jean-Philippe Mirandon.

Quelle est l’identité des 7 Collines, festival à la fois grand public et résolument audacieux ?

Le festival fait la part belle au cirque, à la danse et à la performance, avec une ouverture sur l’international et une volonté de montrer des créations récentes. Nous souhaitons faire des propositions originales et qui ont un attrait immédiat pour le grand public. Ce qui suppose pour nous un travail de recherche, parfois, hors des circuits habituels.

Quelle est la place du jeune public dans votre programmation ? 

La quasi-totalité des spectacles s’adresse à un public familial à partir de 7 ans. Nous proposons aussi des tarifs abordables de 8 à 12 euros (sauf concerts). 

De nombreux spectacles nous invitent à vivre des sensations inédites…

C’est un axe important pour nous de bousculer les repères des spectateurs autour du spectacle vivant. C’est la raison pour laquelle nous sommes très heureux de faire découvrir la compagnie australienne de cirque Casus. Leur univers qui emprunte à la danse pousse les limites de la composition acrobatique. On les voit même marcher sur des œufs ! C’est d’une grande subtilité, entre force et fragilité. Les Finlandais Race Horse Company devraient également surprendre le public avec leur spectacle qui met en scène trois mauvais garçons dans un garage. La narration est tenue, les numéros sont spectaculaires et c’est très beau plastiquement. Je vous invite aussi à voir le Collectif AOC, qui a cette capacité inouïe à investir des espaces urbains et à détourner des façades d’immeubles. Enfin, après son succès l’an passé, nous n’avons pas résisté à faire revenir Inextrémiste, avec son nouveau spectacle plein de rebondissements. 

La poésie et la quête de sens seront-elles aussi au rendez-vous cette année ?

Nous accueillerons l’incontournable jongleur Jérôme Thomas avec sa dernière création, où il s’empare d’objets du quotidien : louches, sacs plastique, cannes. La poésie et l’émerveillement ont toujours été les moteurs de son travail. Le P’tit Cirk présentera aussi une création tout en finesse et pleine de tendresse sur le thème de la transmission entre générations. Dans ce registre de la quête de sens, il faut aussi saluer le travail de la compagnie MPTA sur les forces intérieures qui nous animent.

Pour quelles raisons jouez-vous sur la multiplicité des lieux ?

Saint-Étienne est notre point d’ancrage, avec des spectacles en salles et dans des lieux à l’identité forte tels que la Cité du design ou le musée de la Mine. Mais nous souhaitons faire rayonner plus largement le festival. D’autres villes sont ainsi partenaires : Firminy (sur le site Le Corbusier) ou Saint-Priest-en-Jarez (au musée d’Art moderne). Il sera d’ailleurs possible au public de conjuguer visites de musées et spectacles.

Aude Spilmont

 

Festival des 7 collines : Petit Mal
DR

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