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Trois questions à une médiatrice culturelle du musée des Beaux-arts au sujet de l’expo Formes de la ruine

Publié le 26/12/2023
Comment rendre Formes de la ruine, nouvelle expo temporaire du musée des Beaux-arts, accessible aux enfants? Réponse de Claire Beyssac, médiatrice culturelle du musée.

Lire aussi sur Grains de Sel: Le musée des Beaux-arts nous fait l’éloge des ruines

Pouvez-vous décrire l’exposition Formes de la ruine en quelques mots ?

C’est difficile pour un sujet aussi vaste. Je dirais qu’on oscille entre la ruine antique “aimable”, usée par le temps qui donne à voir une civilisation passée sur laquelle on s’est construit, et la violence des ruines de guerre contemporaines qui résonnent tristement avec l’actualité.

Comment faites-vous pour captiver ou sensibiliser un jeune public, souvent volatile ?

D’abord on choisit les œuvres les plus propices pour les enfants. Ensuite on essaie de ne pas simplement réciter une fiche Wikipédia mais plutôt d’être dans le récit. On rend la visite interactive en essayant de les faire participer le plus possible. Par exemple, dans le passage sur les objets de cérémonie Malagan, il y a une sculpture en forme de tête d’oiseau. Sur ce genre d’œuvre, on joue beaucoup avec les autres représentations symboliques d’animaux. On utilise pas mal d’outils créatifs comme le dessin, le collage, la peinture pour sensibiliser les plus petits à l’art.

Quelle est votre œuvre préférée dans l’exposition Formes de la Ruine ?

Personnellement, j’aime beaucoup les peintures anciennes de Pannini et Hubert Robert, ainsi que la « Paesine », une pierre où les oxydations de sel et de manganèse dessinent une silhouette de ville américaine. Une autre œuvre qui me touche profondément est celle de Randa Maddah, une jeune femme syrienne qui s’est filmée en train de nettoyer les ruines de son ancien domicile. Progressivement, en ajoutant des rideaux, une table, une chaise, elle réhumanise le lieu, se réapproprie sa culture et y remet beaucoup de douceur.

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Oeuvre de Hubert Robert, Grande galerie du Louvre. Exposition Formes de la ruine, musée des Beaux-arts de Lyon © DR

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