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Confluences : un merveilleux musée

Publié le 09/04/2015

• Découvrir les collections personnelles d'Emile Guimet provenant du fond du musée des Confluences mais aussi de ceux du musée des Beaux-Arts de Lyon et du musée Guimet de Paris. 

• Plus de 200m2 pour découvrir et comprendre ce qu'est un cabinet des curiosités et s'interroger sur la signification de l'acte de collectionner.

• Un parcours de 3000m2 composé de 4 expositions permanentes qui interroge les origines et raconte l'histoire de la Terre et des hommes.

Depuis décembre 2014, les visi­teurs peuvent enfin s’ap­pro­prier l’ar­chi­tec­ture spec­ta­cu­laire et les fabu­leuses collec­tions de ce grand musée qu’on atten­dait impa­tiem­ment. Un lieu surpre­nant à visi­ter en plusieurs fois, surtout avec des enfants. 

Par Blan­dine Dauvi­laire.


S’il se défi­nit comme un lieu dédié à la connais­sance et à l’émer­veille­ment, cet ambi­tieux musée est à notre sens un magni­fique cadeau pour les jeunes géné­ra­tions, souvent en mal de repères, qui trou­ve­ront ici de vraies réponses aux ques­tions qui les taraudent. D’où vient l’hu­ma­nité ? Quelles sont les rela­tions entre les hommes et les milliers d’es­pèces du monde vivant ? Comment s’or­ga­nisent les socié­tés ? Comment envi­sa­ger l’au-delà ? Pour abor­der ces quatre chapitres qui consti­tuent le parcours perma­nent, le musée a fait appel à quatre scéno­graphes diffé­rents. Contras­tant avec le hall d’en­trée inondé de lumière, baptisé « cris­tal », les salles d’ex­po­si­tion instal­lées dans la partie « nuage » plongent les visi­teurs dans des ambiances feutrées aux lumières tami­sées, qui magni­fient les pièces expo­sées.

Des espaces magiques
 
La section consa­crée aux Origines s’ouvre sur la recons­ti­tu­tion saisis­sante de trois femmes issues des trois lignées humaines qui coexis­taient il y a 25 000 ans. Un frag­ment de mâchoire d’en­fant homo-sapiens voisine avec quelques singes, et surtout, le sque­lette fossi­lisé du cama­ra­sau­rus, dino­saure herbi­vore de 4,5 mètres de haut ! À côté de ce géant, les ptéro­saures suspen­dus semblent minus­cules. Les plus jeunes appré­cie­ront de pouvoir toucher quelques objets comme le crâne d’un rhino­cé­ros ou une météo­rite lunaire.
La salle 22, notre préfé­rée, célèbre les Espèces dans leur diver­sité. Le sphinx, les momies animales, les sculp­tures inuits, les parures amérin­diennes en plumes colo­rées dialoguent avec 38 animaux natu­ra­li­sés (zèbre, lion, kangou­rou, gira­fe…), 70 oiseaux, une envo­lée de papillons, des coléo­ptères, un mur de mollusques, répar­tis dans un laby­rinthe de maille consti­tué de 27 kilo­mètres de cordes.

La vie et après
 
Le fonc­tion­ne­ment des Socié­tés est illus­tré par un rappro­che­ment d’objets hété­ro­clites qui peut surprendre : grille-pain, télé­phones, miné­raux, métier à tisser, voiture Berliet, accé­lé­ra­teur de parti­cules, boucliers, monnaies, pote­ries, vidéos… Ce mélange des genres, qui raconte en accé­léré l’or­ga­ni­sa­tion, l’échange et la créa­tion propres aux hommes, élar­git notre vision du monde.
L’ex­po­si­tion Éter­ni­tés, visions de l’au-delà aborde la ques­tion de la mort avec beau­coup de déli­ca­tesse. Rites funé­raires, cultes des ancêtres et objets symbo­liques entourent deux momies et une sépul­ture de femme, présen­tées dans la pénombre de manière respec­tueuse.

Trois expo­si­tions tempo­raires complètent l’en­semble. La première donne à voir Les Trésors d’Émile Guimet, indus­triel lyon­nais passionné d’arts asia­tiques et de musique, section qui plaira davan­tage aux adultes.
 
La deuxième, qui porte bien son nom, nous invite à péné­trer Dans la chambre des merveilles. Ce ravis­sant cocon, dont les murs sont habillés de milliers d’ani­maux, rend hommage aux cabi­nets de curio­sité en vogue au XVIIe siècle.
 
La dernière nous entraîne À la conquête du pôle Sud en nous plon­geant tota­le­ment dans l’am­biance : vidéos, manchots empe­reur, igloo préfa­briqué, recons­ti­tu­tions …  Elle retrace la course éprou­vante dans laquelle se lancèrent en 1911 deux expé­di­tions concur­rentes. Les enfants suivront les diffé­rentes étapes de cette aven­ture palpi­tante et profi­te­ront du test de person­na­lité pour évaluer leur capa­cité à partir dans l’An­tar­c­tique.
 
On ressort de ces salles enthou­siasmé par la richesse des collec­tions et la qualité de leur mise en scène. Une mise en garde s’im­pose néan­moins : Confluences est un immense musée, n’es­sayez pas de tout voir au pas de course en une seule fois, surtout avec des enfants, sous peine de les dégoû­ter à tout jamais des sorties cultu­relles. Privi­lé­giez quelques salles, profi­tez de l’ar­chi­tec­ture inté­rieure et des vues sur l’ex­té­rieur. Les ateliers qui démarrent ce mois-ci vous donne­ront une bonne raison de reve­nir et de pour­suivre, en famille, la décou­verte de ce formi­dable musée.
 
 
Profi­tez des ateliers pendant les vacances

Œuf de dragon ou sorti­lège ?
 
Deux nouveaux ateliers, en lien avec les expo­si­tions tempo­raires, vous attendent au musée des Confluences :

Dragon nuage (4–7 ans) invite les enfants à décou­vrir les objets rappor­tés par Émile Guimet. Ils devront faire éclore un mysté­rieux œuf de dragon et nour­rir l’ani­mal avec une potion magique.

Tempête sur les collec­tions (8–12 ans) plonge les jeunes visi­teurs dans l’am­biance d’un cabi­net de curio­si­tés. Ils résou­dront une énigme et mettront fin au sorti­lège qui détruit les collec­tions.

Deux rendez-vous ludiques pour profi­ter des trésors de ce fabu­leux musée. 

 

• Durant les vacances scolaires, les anima­tions Un temps pour vous s’in­ten­si­fient. Plusieurs fois par jour, dans les quatre expo­si­tions perma­nentes et dans deux lieux de passage du musée, des média­teurs offrent un temps d’échange aux visi­teurs. Prenant appui sur des objets à mani­pu­ler, des maquettes, des échan­tillons de maté­riaux ayant servi à la construc­tion du bâti­ment, ils apportent leur éclai­rage sur le lieu et ses collec­tions. Durée 20 mn envi­ron. Compris dans le prix du billet d’en­trée.
 
 
Les bons plans du musée
 
• Vous pouvez décou­vrir une partie du musée gratui­te­ment sans avoir à ache­ter un billet. Le Socle (qui offre des points de vue éton­nants et permet­tra bien­tôt d’ac­cé­der aux jardins), le Cris­tal et son archi­tec­ture impres­sion­nante, ainsi que la terrasse sont en accès libre.
 
• Sur la terrasse (niveau + 4), le Comp­toir gour­mand propose une restau­ra­tion légère signée Pignol. Idéal pour faire une pause dans un décor plein de charme en profi­tant d’une vue excep­tion­nelle sur la ville. Accès libre.
 
• Pour éviter de faire la queue pensez à :
 
– réser­ver vos billets sur Inter­net ;
 
– arri­ver un peu avant l’ou­ver­ture du musée, il y a moins de monde le matin ;
 
– profi­ter de la nocturne du jeudi jusqu’à 22h, il y a peu de monde, l’am­biance est vrai­ment magique, le tarif passe à 6 € au lieu de 9 € et vous pouvez même grigno­ter sur place ;
 
– ache­ter un pass qui donne un accès libre et illi­mité à l’en­semble du musée pendant un an : 30 € / adulte, 15 € de 18 à 25 ans, pass exonéré pour les – 18 ans et les étudiants – 26 ans.
 
• La librai­rie-boutique propose un beau rayon jeunesse et une multi­tude de souve­nirs à des prix très corrects.
Rencontre avec un singe remarquable
Pierre-Olivier Deschamps - Agence VU

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