Chapeau et lasso de cowboy, timbre gouailleur et tempérament macho : ainsi débarquait en 1981
dans les salles obscures le célèbre archéologue-aventurier Indiana Jones de Steven Spielberg,
incarné par Harrison Ford. Son succès fut tel, qu’il connut de nouvelles aventures dans trois autres
volets. Un cinquième (et ultime?) épisode sort en salle le 28 juin.
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Plus de quarante ans se sont écoulés depuis la sortie du premier film Indiana Jones : Les Aventuriers de l’arche perdue, qui donna lieu à trois suites plus ou moins réussies en 1984, 1989 et 2008. Le cinquième volet de la saga vient d’être présenté en grande pompe au Festival de Cannes et arrive en salle ce mois-ci. L’occasion idéale pour (re)découvrir en famille les aventures du célèbre archéologue. Ce premier opus de la saga démarre tambour battant.
Parti à la recherche d’une relique sacrée dans la jungle péruvienne, l’aventurier incarné par Harrison Ford échappe de justesse à l’un de ses coriaces rivaux, le Français René Belloq. Revenu à sa paisible vie d’universitaire, il est missionné par le conservateur du National Museum de Washington et les services secrets américains pour remettre la main sur le précieux Médaillon de Râ. Une pièce égyptienne unique permettant de retrouver l’Arche perdue, celle-là même où Moïse conserva les Dix Commandements. Mais cet artéfact et l’arche aux pouvoirs insoupçonnables sont convoités par les nazis.
Indiana Jones, un divertissement populaire couronné de cinq Oscar
Avec son hymne culte que l’on doit au maestro John Williams, son mélange d’action, de suspense et d’humour, et la mise en scène maîtrisée de Steven Spielberg, ce premier épisode des aventures d’Indiana Jones est considéré par les fans comme le meilleur de tous. Il réunit en effet tous les ingrédients d’un grand divertissement populaire comme on n’en fait désormais presque plus. Récompensé à l’époque par cinq Oscar, ce récit d’aventures a pour lui de savamment combiner contexte historique et mythes orientaux. Entraînant notre héros dans des péripéties où il devra déjouer les complots, affronter ses peurs et tenir un rôle décisif pour freiner l’ascension de l’ennemi nazi.
Le portrait d’un héros un peu trop macho
À quelques jours de la sortie en salle d’Indiana Jones et le Cadran de la destinée, il ne nous semble pas impératif de faire découvrir la saga entière aux enfants. Car ce premier volet donne déjà toutes les clés de compréhension de l’univers. En outre, il présente aussi efficacement la personnalité du célèbre archéologue tête brûlée dont le côté séducteur macho a pris un petit coup de vieux. Il y a fort à parier que le cinquième volet offre une vision plus moderne de la femme, notamment grâce à la présence de Phoebe Waller-Bridge en protagoniste féminine. Si vous souhaitez toutefois réviser l’intégralité de la saga, attention : le second volet, Le Temple maudit, comporte des scènes qui peuvent impressionner les spectateurs sensibles.
Indiana Jones : Les Aventuriers de l’arche perdue. Dès 9 ans. Durée: 1h58.
Par Thomas Périllon – Photo d’ouverture © DR
