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Indiana Jones et le Cadran de la destinée
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Indiana Jones et le Cadran de la desti­née, dernière aven­ture pour le célèbre archéo­logue

Mis à jour le 03/07/2023

Le plus célèbre archéo­logue d’Hol­ly­wood est de retour ! Après un quatrième volet qui aura majo­ri­tai­re­ment déçu les fans, Indiana Jones s’offre un ultime baroud d’hon­neur avec Le cadran de la desti­née. Confié à James Mangold (après Steven Spiel­berg qui avait réalisé les quatre premiers épisodes), cet épilogue marque les retrou­vailles – et les adieux – avec le Profes­seur Jones, qui enfile une dernière fois sa veste en cuir et son mythique couvre-chef.

Après une longue séquence d’in­tro­duc­tion qui rendra nostal­giques les amateurs de la saga, on retrouve le héros campé par Harri­son Ford alors qu’il s’ap­prête à prendre sa retraite. Quand sa filleule, la fille de son ancien complice Basil Shaw, débarque sans préve­nir, il se retrouve malgré lui embarqué dans une dernière mission : la quête d’un arte­fact rare qui permet­trait de voya­ger dans le temps. Mais sa filleule, qui fraye avec quelques malfrats pour gagner sa vie, n’est pas très claire quant à ses inten­tions. Rancu­nière, elle va forcer notre héros à rouvrir certains chapitres de son passé pour faire amende hono­rable. De son côté, l’an­cien nazi Jürgen Voller (incarné par Mads Mikkel­sen) convoite lui aussi le précieux cadran, prêt à tout pour mettre la main dessus. Quitte à boule­ver­ser l’his­toire mondiale. 

Indiana Jones sur le chemin de la rédemp­tion

Même vieillis­sant, Indiana Jones n’a pas changé. L’homme a le pas plus lourd et la silhouette fati­guée, mais il conserve son tempé­ra­ment bougon et égoïste. Tout comme ses quali­tés plus louables. Son asso­cia­tion avec la trucu­lente Helena Shaw impulse une nouvelle dyna­mique à la saga. Brillam­ment incar­née par Phoebe Waller-Bridge, elle est l’atout majeur de ce cinquième opus. Tout en montrant le célèbre héros sur la pente décli­nante, elle lui ouvre un chemin de rédemp­tion à ce moment de sa vie où sa gloire d’an­tan ne repré­sente plus grand chose.

Lire aussi: Indiana Jones, premier volet d’une série à grand succès

Qu’elle paraît loin­taine l’époque où Indiana Jones s’élançait dans le vide suspendu à son fouet pour sauver des demoi­selles en détresse. Dans Le cadran de la desti­née, cet Indy un brin dépassé devient presque le side-kick: celui qui suit le mouve­ment dans une sorte de passage de flam­beau. Et laisse un pince­ment au cœur au moment de ranger le chapeau au vestiaire. Une suite nécés­saire pour pallier la décep­tion causée par le quatrième volet et séduire les nouvelles géné­ra­tions. Sans trahir l’es­prit d’une fran­chise qui a laissé son empreinte dans l’his­toire du diver­tis­se­ment popu­laire. Drôle et effi­ca­ce­ment ryth­mée, cette conclu­sion qui manque peut-être un peu d’au­dace assure tout de même l’es­sen­tiel : offrir des adieux hono­rables à l’une des figures d’aven­tu­rier les plus emblé­ma­tiques d’Hol­ly­wood.


Indiana Jones et le Cadran de la desti­née. Dès 9 ans. Durée 2h34. Au cinéma le 28 juin 2023

Par Thomas Périllon. Photo d’ou­ver­ture © DR

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