L’Homme face à la nature dans Épidé­­mies, la nouvelle expo­­si­­tion du Musée des Confluences

Depuis avril, le Musée des Confluences accueille sa nouvelle expo­si­tion Épi­dé­mies, prendre soin du vivant, qui retrace de manière chro­no­lo­gique l’his­toire des grandes épidé­mies.

Des premiers patho­gènes aux mala­dies émer­gentes, le parcours amène les visi­teurs à comprendre comment ces phéno­mènes scien­ti­fiques ont marqué les socié­tés humaines, tout en prenant la mesure du lien profond qui existe entre protec­tion des écosys­tèmes et santé des êtres humains.

Des épidé­mies et des Hommes

Deux approches, l’une scien­ti­fique et l’autre socio­lo­gique, dialoguent au fil du parcours. Taxi­der­mies d’ani­maux sauvages côtoient ainsi gravures, tableaux et statuettes des siècles passés et des quatre coins du monde évoquant quelques méde­cins illustres, divi­ni­tés guéris­seuses ou repré­sen­tant les ravages de la peste et de la variole.

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Le visi­teur pourra aussi s’éton­ner devant quelques usten­siles anciens comme ce perce docu­ment pour désin­fec­ter le cour­rier du 18e ou une char­mante phar­ma­cie de voyage, avant d’ad­mi­rer les premiers micro­scopes. Dans une partie plus contem­po­raine, les micro­pho­to­gra­phies du VIH répondent aux bande­roles des mobi­li­sa­tions de l’époque du sida.

Tout au long de la déam­bu­la­tion, la repré­sen­ta­tion en grand format d’une tête de mort, symbole du Memento mori (« souviens-toi que tu te meurs » en latin), trône au centre de la salle, incar­nant à merveille le propos de cette locu­tion, rappel constant de notre fini­tude. Et nous invi­tant à l’hu­mi­lité face à la nature, qu’il s’agit de préser­ver pour préve­nir l’émer­gence de nouvelles pandé­mies.

Des ateliers enfants pour mieux comprendre l’ex­po­si­tion

Si cette expo­si­tion scien­ti­fique est davan­tage indiquée pour les jeunes adoles­cents que pour les enfants, des anima­tions sauront rendre la visite ludique et acces­sible. En compa­gnie d’un média­teur, l’ate­lier Atchoum permet­tra aux 6–8 ans de décou­vrir le monde fasci­nant des microbes, avant d’ima­gi­ner et de créer leur propre micro-orga­nisme en pâte à mode­ler.

Les plus grands enfi­le­ront eux leurs gants d’épis­té­mo­lo­giste pour se lancer dans une enquête remplie d’énigmes au sein de l’ex­po­si­tion. Alors, qui parvien­dra à iden­ti­fier le coupable à l’ori­gine des plus grandes épidé­mies de l’his­toire ?

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