Le musée des Confluences nous parle d’amour

Pour sa nouvelle expo­si­tion tempo­raire, A nos amours, le Musée des Confluences a choisi d’ex­plo­rer toutes les manières d’ai­mer, sur le plan de la chimie, de la socio­lo­gie, des compor­te­ments cultu­rels, et même chez d’autres espèces animales. Une expé­rience inter­ac­tive et colo­rée qui réchauffe le cœur !

Le visi­teur est d’abord accueilli par un sac de couchage replié en forme de cœur, symbole univer­sel de l’amour. Guidé par les mots d’amour dans diffé­rentes langues et les batte­ments d’un cœur (légè­re­ment anxio­gènes), l’on pour­suit son parcours dans une petite salle de cinéma pour écou­ter huit scien­ti­fiques défi­nir l’amour à travers des pers­pec­tives philo­so­phiques, anthro­po­lo­giques et psycho­lo­giques.

Je t’aime moi non plus

La première partie de l’ex­po­si­tion explore la notion d’at­ta­che­ment paren­tal. Mais aussi la manière dont l’amour peut trans­cen­der les liens biolo­giques dans certaines cultures. En paral­lèle, une gale­rie de miroirs ornés de messages posi­tifs met en lumière l’im­por­tance de l’amour propre. Plus loin, une partie tami­sée, réser­vée aux adultes, se penche sur le désir et la sexua­lité. Rassu­rez-vous, rien de trop expli­cite ici. On y découvre même une vidéo amusante et éduca­tive qui illustre le consen­te­ment sexuel en utili­sant une tasse de thé comme méta­phore. Plutôt bien faite, elle est à montrer aux ados !

Amour, danse et bestioles au musée des Confluences

Place ensuite aux dyna­miques amou­reuses contem­po­raines! Un écran de smart­phone géant fait défi­ler des messages de séduc­tion, de rupture mais aussi des messages d’amour fami­lial et frater­nel, tous extraits du compte Insta­gram @amours_soli­taires. Au cœur de l’ex­po­si­tion, la place des rencontres offre aux visi­teurs l’op­por­tu­nité d’in­te­ra­gir et d’écou­ter des petits récits. Ils peuvent même se lais­ser empor­ter par la musique sur une piste de danse avec juke­box et boule à facettes.

Pour finir, puisque le senti­ment d’at­ta­che­ment n’est pas limité à l’es­pèce humaine, un diorama nous éclaire sur les compor­te­ments affec­tifs de nos amis à plumes, à poils et ou encore à nageoires. Avant de quit­ter l’ex­po­si­tion, une machine permet d’im­pri­mer de jolis calli­grammes à offrir. On aime un peu, beau­coup, passion­né­ment… à la folie !

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