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Joseph Cornell : une leçon de liberté

Publié le 05/11/2013

Près de 200 œuvres seront montrées parmi lesquelles des pièces majeures de Joseph Cornell mais aussi d’artistes emblématiques du surréalisme comme Salvador Dalí, Marcel Duchamp, Max Ernst et Man Ray alors installés à New York. 

 

Le musée des Beaux-Arts de Lyon rend hommage à un artiste majeur et pour­tant méconnu des Français : Joseph Cornell (1903 – 1972). Pion­nier du collage, du montage et de l’as­sem­blage artis­tique, cet améri­cain occupa une place essen­tielle auprès des surréa­listes en exil à New York comme Man Ray, Dalí, Duchamp, Max Ernst… Prin­ci­pa­le­ment axée sur les années 1930 à 1950 (apogée du mouve­ment aux États-Unis), consti­tuée de 250 œuvres, l’ex­po­si­tion fait dialo­guer les pièces de Cornell char­gées de poésie avec celles de ses amis surréa­listes. Les enfants décou­vri­ront avec beau­coup de plai­sir les fameuses boîtes vitrées, de toutes tailles, dans lesquelles cet auto­di­dacte glis­sait des « trésors » variés (papiers pliés, grains de sable colo­rés, objets détour­nés), célé­brant la dimen­sion merveilleuse de chaque chose, fut-elle minus­cule. De quoi inspi­rer nos brico­leurs en herbe. Tout comme ses collages pleins de déli­ca­tesse, char­gés de réfé­rences, qui mettent le regard en joie.

C’est ce mélange des genres, ces déca­lages fantai­sistes, ce goût des surprises, qui confèrent au travail de Joseph Cornell son charme extra­or­di­naire. Fasciné par le monde du cirque et de la magie, il composa aussi des montages de films tein­tés de mélan­co­lie. Car si l’homme avait le regard vif et l’es­prit souple, on sent tout au long du parcours palpi­ter son cœur sensible. Entouré d’amis célèbres, baigné dans cette ambiance extrê­me­ment créa­tive, il préféra garder une certaine indé­pen­dance.

Les deux dernières salles sont d’ailleurs consa­crées aux œuvres de Cornell réali­sées après la seconde guerre mondiale. Les boîtes vitrées sont toujours là, mais leur contenu a évolué. Plus abstraites, épurées, habillées de ciels étoi­lés, évoquant davan­tage le pop art et le mini­mal art, elles sont surtout une fenêtre ouverte sur l’âme d’un très grand artiste, à décou­vrir abso­lu­ment.

Blan­dine Dauvi­laire.

 

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