La Viarhôna passe par Arles mais joue encore un peu les Arlésiennes. Cette véloroute devrait un jour permettre aux cyclistes de relier la source du Rhône à son embouchure, sans discontinuité, loin de la circulation. En attendant que le rêve devienne réalité, il existe 5 tronçons et 23 étapes : un tronçon est la portion d’itinéraire qui relie deux grandes villes, il est constitué de plusieurs étapes.
Avant de se lancer, il convient de vérifier la nature des étapes. Certaines peuvent s’avérer ardues, il faut donc s’assurer qu’on est bien sur un parcours spécial famille (d’une distance de 15 à 25 km). Pour ne pas se perdre, on suit la signalisation comportant le logo vert. Il est possible de télécharger le tracé des parcours sur son smartphone. On accède alors à des balades agréables en suivant le cours du fleuve, en amont et en aval de Lyon.
Ces étapes, accessibles aux jeunes mollets, ne sont pas toutes à proximité de l’agglomération. On peut, si on le souhaite, charger le porte-vélo sur la voiture ou emprunter un TER qui permet d’embarquer les deux-roues sans surcoût (infos sur le site : www.velo.sncf.com).
Par exemple, pour la belle étape qui mène à Saint-Romain-en-Gal, il est conseillé d’emprunter le train pour rejoindre Givors (à la maison du Fleuve), pour éviter cette portion de route trop fréquentée. L’étape suivante vers le Sud mène à Sablons. Elle passe par l’île du Beurre et au pied des vertigineux vignobles de Côte rôtie (distance : 33 km).
En amont de Lyon, le tracé, au départ de la Balme, permet de rouler au fil du Rhône sauvage, de contempler d’abruptes falaises, sur une route très facile.
Un conseil : préparez votre sortie en vérifiant l’état du parcours, sur le site internet de la Viarhôna. Certains tracés sont en cours de finalisation. Et il arrive qu’il faille emprunter des routes à forte circulation pour contourner des tronçons en travaux.
Vincent Jadot