L’illustrateur et auteur de BD lyonnais Théo Grosjean vient de sortir la suite des aventures d’Elliot, préado sensible et angoissé. On le retrouve le jour de sa rentrée en 5e, toujours flanqué de son angoisse incarnée par une drôle de petite boule sur pattes. Pas très populaire, Elliot a quand même un copain sur lequel il peut compter, Hari. Plutôt bien dans ses baskets, ce dernier va l’aider à se lancer dans ses premières vidéos TicToc (sic).
Les années collège vues par Théo Grosjean
Et puis il y a Eglantine, étrange et solitaire, avec laquelle Elliot va se découvrir des points communs. Théo Grosjean a su créer un personnage masculin attachant qui, malgré son mal être, avance vaille que vaille sur le chemin épineux de l’adolescence. L’auteur aborde d’ailleurs de nombreux thèmes actuels de cette période intense et compliquée de la vie : harcèlement, fragilité psychologique, amours naissantes, réseaux sociaux et tyrannie de l’apparence… Dans cette tempête émotionnelle, Eliott a le courage de se remettre en question et d’aller vers les autres. Une démarche qui l’aide ainsi faire que lui et tous les autres se portent un peu mieux.
A conseiller aux enfants dès 10 ans, cette BD brosse un portrait drôle et tendre de ces années collège qui ne le sont pas tant que ça.
Elliot au collège -Tome 2: Réseaux et sentiments. Editions Dupuis. 14,50€. Dès 10 ans.
